Ce n'est pas parce que l'on arrive a épeler le mot : Bonheur, qu'on le
vit. Il y a des choses dans la vie qui nous pousse a le chercher, a
savoir qu'est-ce qui pourra être le mieux pour que l'on atteigne cette
sorte d'apogée du bien - être. En cherchant, on ne trouve jamais. Il
faut vouloir les choses, les attendre, aussi. Malheureusement on aime
quelque fois, dans une imprudence certaine, être impatient. On veux
tout, tout de suite, ne plus avoir mal, être aimé, avoir du succès, je
parle de professionnellement parlant, et donc de réussir sa carrière,
ne pas avoir de problèmes d'argent.
Je base essentiellement mon
bonheur sur le fait d'être aimée. Je ne sais pas pourquoi, avoir besoin
d'affection, c'est normal. Je suis sure. Un trop plein d'affection. Un
manque peut etre. L'amour est une drogue, une sale drogue toute pourrie.
Love is a pain in the Ass.
Parce
que nous ne sommes pas tout les jours heureux, qu'on ne demande rien de
plus que de l'etre, parce que nous sommes des insatisfaits. PARCE QUE
MOI JE VEUX TOUT, TOUT DE SUITE. Je devrais prendre en main toutes ces
choses, repousser ces barrages a mon bonheur. Car mon bonheur, seul,
compte. Car a trop donner on finit par tout perdre. Parce que bien
souvent on perds tout. Car on ne prévois jamais de tout perdre. On
croit toujours aux chose qui dure. On repousse colère et rage. Et
d'ailleurs on fait mine de n'avoir jamais ressenti ça. Alors on
s'expose a de grand risque, et on frôle souvent la folie, le bien être
passionnel. Puis le mur. Colère et Rage. On est dégouté, déçu, triste,
on attends quelque chose. On ne sait pas vraiment quoi. On se pose des
questions, on doute de nous, des autres. On devient parano. Tout ça a
cause de ce confort recherché. Pour moi le bonheur se trouve dans
l'amour. Quand on aime, on est bien. Quand on aime et qu'on est aimé,
on a tout.
Parce que moi je voulais des compliments, j'en
voulais des tonnes. Je voulais les prendre en pleine face. Je voulais
être belle, la plus belle. Et même m'en persuader. Je voulais être la
fille parfaite, a ses yeux, aux yeux de ses amis, sa famille. J'espère
l'être. Ou peut être c'est trop tard. Car moi je voudrais toujours des
compliments et j'en voudrais encore plus. Parce que ça me met mal a
l'aise, parce que sur le moment je hais ca. Mais surtout parce que j'ai
l'impression d'exister. Je ne voudrais pas et je ne pourrais pas
qualifier ça de " Narcissique ". Je ne sais pas pourquoi. J'ai tendance
a ne pas vouloir tout comprendre. A ne pas tout entendre. A éviter le
conflit. Je prends soin de mon Bonheur.
Les choses arrivent, a
ne plus comprendre. On se pose des questions. J'hésite oui, non j'ai
peur. J'ai cette peur au ventre constante de perdre ce qui m'est le
plus cher. J'y tiens. Je le tiens. Mais je veux être la meilleure,
pourquoi s'étonne t'il des autres et plus de moi ? Pourquoi quoi que je
fasse, j'ai l'impression qu'il attendait mieux ? Je doute, et ne doute
plus. Puis redoute. Puis j'ai peur. J'ai des intuitions, elle ne me
mentent jamais. J'aimerai qu'elles le fassent. Mentez moi. Mentez moi.
Cachez moi la vérité. Laissez moi tranquille. Du répis, je veux du
répis. Parce qu'on écrit pas quand tout va bien. Le pire c'est quand on
ecrit quand on va mal et on ne sait pas reelement pourquoi. On connait
le sujet qui pose problème mais on ne sait pas ou. Pourquoi. Même
comment.
Ou alors peut être que j'attends trop. J'attends trop
de certaine personne. Je veux trop. Mais j'en veux encore, en plus
j'adore ça. Putain, balancez moi du Bonheur plein la gueule. Je veux
avoir mal au ventre, mal au visage tellement je ris. Je veux avoir le
rire le plus horrible, le plus disgracieux ... mais le plus vrai aussi.
J'écris la pluie, pas le beau temps.
Car
je n'attends plus rien de bien. A présent je ne doute plus. Je subis le
doute. Je subis la trahison. Je subis les mensonges. Je subis les
promesses. Je subis. Je ne crois plus en certaine chose. A vrai dire
jai perdu mon amour propre. Mais je continue a aimer. J'ai perdu toute
sorte de raison qui me faisaient dire que ca valait encore la peine. Je
te hais plus que tout au monde, mais je t'aime aussi plus que tout au
monde. Tu n'as fais de moi qu'une marionnette. Et j'ai aimé le jeu.
J'aime jouer le jeu. Il ne faut plus faire semblant. Un jour je
regretterai je le sais. Je regrette déjà de ne rien faire. Je hais mes
mots. Je hais les tiens. Je suis d'une jalousie extrême. J'estime
pouvoir être respecter. J'estime devoir ÊTRE respecter. Pourtant je ne
le suis pas.
Tu ne vaux pas mieux que le plupart des hommes.
Je
ne sais plus vers qui, ni vers quoi me retourner. Je sais que je perds
pas mal de chose. Je suis une fille simple. Une fille qui s'émerveille
pour tout. Une fille joyeuse. Qui aime sourire. Qui ne comprends pas
les autres. Surtout toi. Je comprends pas pourquoi tu m'infliges tout
ça. Je ne sais pas ce que j'ai fait, je ne pense pas le mériter. J'ai
cette envie, constante, de pleurer. Y a des choses qui me manquent.
Avant ça me manque. J'ai peur de ne jamais le retrouver. Tu m'as
changée. J'étais bien avant.
Car a présent, j'ai l'impression de
ne plus avoir de larmes qui coulent. Mais j'ai toujours mal aux yeux.
Car je fais mal les choses. Je sais. Il doit y avoir quelque chose chez
moi. En essayant d'être la plus parfaite, je perds toutes sortes de
perfection. Je ne sais pas ce que je deviens alors. Mais mon cerveau
est embrouillé. Je me dis que c'est un cauchemar, qu'on ne doit pas
souffrir pour ce genre de chose. Je sais pas, je sais plus. J'ai
l'impression de le perdre. Alors que je ne veux pas. J'ai l'impression
de m'en aller, alors que j'ai tout fait pour rester. Il faudrait des
cures de desyntox pour les amoureux. Pour ceux dont le cœur est plus
gros que la majorité. Moi je rêve, je rêve de bonheur. Mais je ne fais
qu'avoir mal tout le temps. On s'expose a de grands risques. Je veux
que tout redevienne comme avant. Je veux le voir. Je veux de la
tendresse. Je veux tout. Pour l'instant je n'ai pas grand chose.
June 25th, 2008.